PRISON BREAK : review des épisodes 1.13 et 1.14

1.13 : End of the Tunnel

Sc : Paul T. Scheuring. R : Sanford Bookstaver.

Les contrariétés de la semaine : Après avoir été égorgé par T-Bag, Abruzzi est emmené d' urgence à l' höpital par hélicoptère. Lincoln est lui placé en isolement après avoir frappé un garde (pour empêcher que les gardiens ne découvrent la "disparition" de son frère lors des T.P.). Son exécution aura lieu dans 36 heures. Et C-Note et T-Bag sont bien décidés à s'évader, de même que Westmoreland, avec ou sans Michael. Michael accepte finalement de s'évader, mais non sans avoir extrait un minuscule objet de son bras (qu' il parvient (avec l' aide involontaire du prêtre de la prison, à donner à son frère). Et avoir fait ses adieux à la belle Doctoresse Sara.
Le problème à résoudre de la semaine : Comment pouvoir rester dans la salle des T.P. plus qu' il n'est besoin ? En frappant un tuyau d' arrivée d' eau, et en faisant croire à Bellick, un risque possible de moisissure !
L' avancée de l' enquête : Nick est toujours à l' hôpital. Les Services Secrets se sont aperçus de la trahison de l' un des leurs. Devant la prison, les manifestants contre la peine de mort se sont réunis, et les journalistes sont également sur place, de même que Veronica. Celle-ci y voit l' opportunité de parler et dévoiler au grand public ce qu' elle a découvert. On laisse Veronica voir Lincoln, et Danny le traître agent est finalement éliminé par son ancien partenaire...

Mon avis : Encore un très bon épisode écrit par le créateur de la série.
Ainsi, les protagonistes ne cessent de nous étonner. C-Note, écrit avec un peu moins d' âpreté que précédemment, ment à sa femme en lui faisant croire qu' il est au Koweit (!). Et voilà à quoi lui servaient les cartes postales récupérées.
Ha la scène où Michael s' entaille... Beurk beurk. Affreux.
Ha la scène où Michael dit au revoir à la belle Doctoresse Sara. Beurk beurk. Affreux. Que ne ferait-on pas pour les shippers ! Trop romantique, tout ça...
Et le moyen utilisé pour "conduire" son frère à l' infirmerie... Michael est décidément un ange diabolique...
On sachant qu' on est seulement à l' ép. 13, on a du mal à croire à l' évasion du groupe. Ce qu' on se demande, c'est qu'est-ce qui va bien pouvoir l' interrompre...
Le retournement de veste de l' Agent Danny introduit un rebondissement digne de 24. Tout aussi ridicule, la scène entre les deux anciens alliés, les deux anciens amis....
Ha la fin de l' ép. ! Trop fort ! C'est con, ça avait presque réussi ! Où l' on voit qu'une fin était prévue au bout de 13 épisodes, au cas où la série ne marche pas...


1.14 : The Rat
Sc : Matt Olmstead. R : Kevin Hooks.

Les contrariétés de la semaine : Alors que les gardiens s'apprêtent à rentrer chez eux, Bellick croit voir des ombres dans la cour, pendant que le groupe fait machine arrière afin de regagner la salle de T.P. Tous sont écoeurés d' avoir raté si près du but l' évasion, et en particulier Scofield. Car l' heure de l' exécution de son frère Lincoln approche. Michael demande à la Sara de pouvoir parler à son frère, et qu' elle intercède auprès de son père pour Lincoln. En vain. Le jeune détenu continue d' être corrompu par Bellick. Sara essaie tout de même de convaincre son père d' empêcher l' exécution...
Le problème à résoudre de la semaine : Comment retarder l' exécution d' un homme condamné à mort ? Bidouiller la chaise électrique pour qu' elle fonctionne mal, et ainsi retarder l' exécution de 3 semaines. Mais Bellick contrarie de plus en plus les plans de Scofield...
L' avancée de l' enquête : Nick et Veronica continuent leur enquête ; Steadman, l' homme censé avoir été abattu par Burrows, serait toujours en vie. Lors d' une audience, tous deux tentent d' apporter de nouvelles preuves de l' existence d' un complot...

Mon avis : L' épisode commence par un récapitulatif des principaux événements des 13 premiers épisodes, raconté par Michael lui-même.
Un épisode un peu lent et mou, qui baisse le nombre des rebondissements. Le but est surtout ici de relancer la série.
Bellick devient de plus en plus l' ennemi n°1, commençant à découvrir ce qui se trame dans sa prison.
En fait, l' essentiel de l' ép. tourne autour de l' exécution de Lincoln. Mais on ne croit pas une seule seconde que celui-ci sera exécuté. Le tout est de savoir ce qui empêchera cela. De plus, l' ép. sombre du coup trop souvent dans le pathos.
Dieu merci, la Doctoresse Sara a droit à de très belles scènes !! De même que les principaux protagonistes : Michael, Lincoln, Veronica...
Le toutestlié, incarné par une des scènes à la fin de l' épisode, prend sens avec cet épisode.

PRISON BREAK : review des épisodes 1.11 et 1.12

1.11 : And then there were 7

Sc : Zack Estrin. R : Jesus Salvador Trevino.

Les satisfactions de la semaine : Scofield reçoit la visite de son amie en prison, qui lui permet d' obtenir une carte de crédit. Carte qu' il transforme en carte magnétique. Le groupe, pendant ce temps, continue de creuser dans l' ancien local des gardiens. Mais des tensions entre T-Bag et subsistent toujours. La carte magnétique permet à Scofield d' entrer dans la salle où sont entreposés les dossiers de condamnation, et les affaires du détenu que celui-ci possédait en arrivant. Westmoreland apprend par le Directeur de la prison que sa fille meurt d' un cancer. Et malgré les interventions de Pope ayant tenté d' intercéder en sa faveur, on ne le laissera pas voir sa fille. Westmoreland se décide donc à faire partie des futurs évadés.
Le problème à résoudre de la semaine : Lorsqu' il tente de retrouver la montre qu' il avait laissé en entrant à River Fox, celle-ci a malheureusement disparu. Un jeune voleur à la tire qui souhaitait faire partie des T.P. se voit alors offrir un marché par Michael : récupérer sa montre, en échange d' une place en T.P. Ce que le jeune parvient à faire...
L' avancée de l' enquête : Quinn, l' Agent spécial de la Vice-Présidente, a retrouvé le chalet où se cachent Nick, Veronica et L.J., et par un subterfuge, parvient à se faire inviter. Il commence par abattre Nick, et souhaite faire parler Veronica et le fils de Burrows, pour savoir ce qu' ils savent précisément.Mais Veronica parvient à se libérer et à assommer Quinn.

Mon avis : Ca continue à se rapprocher, pour Michael et Sara... Mais Scofield a déjà une femme ?! Du coup, la Doctoresse, évincée, ne veut plus faire les piqures de son petit préféré... Oh, merde. Les dernières minutes de l' ép. gâchent tout...
On se consacre plus sur Scofield cette semaine, délaissant un peu les autres personnages. L' épisode joue aussi avec les attentes du public, dévoilant par son titre un rebondissement. Un 7ème détenu doit en effet rejoindre le groupe ; mais lequel ? Westmoreland ? Le jeune détenu pick-pocket ?
Le diabolique Quinn se révèle malin en diable lui aussi. Une sorte de double de Michael Scofield. On s'attarde davantage sur le sort de Veronica, Nick et L.J., et la façon dont cette partie de l' histoire est traitée, ainsi que les interrogatoires qui s'ensuivent, ne sont pas sans rappeler 24.
Du côté de la prison, tout se déroule sans véritable contrariété cette semaine. Tout au plus le problème se posant est une montre à récupérer, fauchée par un gardien. Mais Michael parvient peut-être un peu trop facilement à récupérer et conserver son matos... Tout comme Veronica et L.J. se débarassent peut-être trop facilement de Quinn...
Très belle scène entre Westmoreland et Scofield, lorsque Westmoreland accepte enfin d' avouer à un Michael incrédule (?) qu' il est bel et bien le célèbre D.B. Cooper.


1.12 : Odd Man Out
Sc : Karyn Usher. R : Bobby Roth.

Les contrariétés de la semaine : Michael met au point les derniers préparatifs de l' évasion. Mais C-Note entend les deux frères parler de la nécessité d' exclure un des sept pour réussir, et en fait part au groupe. Si celui à exclure semble le plus évident pour tout le monde, à savoir T-Bag, celui-ci, qui se doutait bien de quelque chose, les met en garde. S'il ne s'évade pas comme convenu, un de ses amis de l' extérieur, qu' il a prévenu, doit appeler le Directeur. C-Note, craignant d' être écarté, tente de gagner la confiance de Sucre, et de le monter contre Scofield. Bellick aimerait savoir où est passée la carte de crédit que la "femme" de Scofield lui a donné lors de sa visite. Michael tente également de recoller les morceaux avec Sara, sans succès, tandis que T-Bag menace Westmoreland. Abruzzi parvient à obtenir des renseignements sur la "police d' assurances" de T-Bag à l' extérieur, et propose de l' enfermer le temps de quelques jours. Mais le plan échoue : le frère de T-Bag parvient à s'échapper, alors que son fils de 5 ans est abattu. T-Bag est bien sûr effondré en l' apprenant, alors que les Mafiosi ont prévu de l' éliminer...
Le problème à résoudre de la semaine : Le petit jeune qui a permis à Scofield de récupérer la montre (qui, reliée à un magnétophone, lui a permis de connaître le temps dont ils bénéficiaient avant chaque relève de garde), réclame sa place promise dans les T.P. Bellick, qui apprend l' histoire par le garde, tente de convaincre le jeune homme de parler...
Comment atteindre une trappe semblant inaccessible, car située à une douzaine de mètres en hauteur ? Inonder la pièce, et se laisser emporter par l' eau, en nageant !...
L' avancée de l' enquête : Veronica et L.J. parviennent à rejoindre un hôpital afin que Nick y soit soigné, mais celui-ci rechigne. L.J., qui voit dans le journal que l' on enterre sa mère, s'enfuit pour se rendre à l' enterrement. Les Services Secrets sont bien sûr présents, espérant bien attraper l' adolescent. Mais le plus "faible" des Agents, envoyé sur place, n'a pas à coeur d' éliminer un jeune garçon innocent. L' équilibre des pouvoirs évolue. Encore...
Mon avis : Le problème qui se pose aux "candidats" à l' évasion n'est pas sans rappeler l' élimination d' un candidat dans Big Brother. C-Note s'avère finalement un redoutable "fouteur de merde". Plus que jamais, ce sont les rapports entre les personnages, les problèmes que pose ce genre de situation (" Qui va quitter le Loft / Château ? ") qui font le sel de l' épisode.
C-Note est en tout cas très lucide : il sait très bien que Burrows et Scofield pensent bien évidemment d'abord et avant tout à eux, et n' ont fait que se servir des co-détenus jusqu' à présent, parce qu' ils avaient besoin d' eux pour s'évader. Et qu' ils seraient prêts à sacrifier n'importe lequel des 5 autres sans aucun scrupule. On retrouve alors une problématique semblable à celle posée aux personnages de LOST : Jusqu' où est prêt à aller un homme pour obtenir ce dont il a besoin ? 
Le Abruzzi pris de remords et de culpabilité, parce que fervent croyant, est tout de même un peu fort de café. 
Désagréablle, la série se change à l' occasion en pub déguisée : " Personne ne peut échapper à un résister Cheeseburger McDo. Le Cheeseburger McDo, le rêve de tous les prisonniers américains ! " Limite caricatural...
Les préparatifs et répétitions de Scofield évoquent encore une fois les arnaques de l' équipe de Mission : Impossible ou de Jarod. Le génie de Scofield est vraiment sans limites.
La confrontation finale, entre T-Bag et Abruzzi est magnififque d' intensité. La série rivalise donc parfois, tout de même, avec Oz.
Encore une fois, la fin de l' épisode, sur le cul... Je m'y attendais pas à celles-là, et pourtant... Trop forts, les scénaristes.

PRISON BREAK : review des épisodes 1.09 et 1.10

1.09 : Tweener

Sc : Paul T. Scheuring. R : Matt Earl Beesley.

Les contrariétés de la semaine : Le jeune détenu offert à T-Bag demande à Michael de l' aider. Mais celui-ci refuse, ne souhaitant pas se mettre à dos T-Bag. Peu de temps après, alors que de nouveaux détenus arrivent, le jeune se pend, faisant culpabiliser Michael. Un gardien perturbe le creusage du groupe dans l' ancienne salle de repos des gardiens afin de coucher avec Becky, la femme de Pope. Les amis mafieux d' Abruzzi sont en train de le lâcher, et un de ses hommes est en charge à sa place. T-Bag tente de se trouver un nouveau compagnon...
Le problème à résoudre de la semaine : Lincoln demande à Pope de le laisser sortir de la prison afin de retrouver son fils, mais le directeur ne cède pas. L' impatience de sortir de Burrows s'accroit.
La Doctoresse Sexy Sara tente d' en savoir plus sur Michael et contacte le psychiatre qui l' a déjà traité. Ce qui lui permet de comprendre que Michael est en réalité un génie, qui souffre d' inhibition latente faible : il ne peut se détacher de la souffrance d' autrui...
L' avancée de l' enquête : Veronica doute encore de son allié Nick. Tous deux sont toujours refugiés dans le chalet du père de Nick, alors que les Services Secrets les croient morts. Le fils de Burrows erre seul dans les rues, avec son portable contenant les photos d' un des agents. Lincoln réussit à convaincre un des gardiens de le laisser appeler son fils, et lui demande d' appeler Nick. Mais les Agents continuent de le traquer. Nick et Veronica rencontrent la femme de Steadman, l' homme qu' est supposé avoir tué Burrows...

Mon avis : La scène où l' on voit les détenus éparpiller dans la cour des morceaux du trou creusé n'est pas sans rappeler le film Les Evadés. Intéressant : on apprend que Bellick reçoit des pots-de-vin de la part de Abruzzi, ce qui justifie qu' il ait accès à certains privivlèges.
Les Agents des Services Secrets, dans leur traque du fils de Burrows, font bien sûr penser aux centaines d' hommes en noir vus dans d' autres films ou séries, mais en particulier les Agents de la Section Sécurité du SD-6 dans ALIAS.
La discussion entre Sara et le psychiatre explique de façon "scientifique" l' intelligence de Michael. Le fait de reconnaître le personnage comme un génie le rapproche bien sûr de Jarod.
Un épisode écrit par le créateur de la série qui sert essentiellement à introduire de nouveaux rapports de forces entre les personnages (T-Bag continue de poser un problème, ainsi que la perte prochaine par Abruzzi de certains privilèges... ) ainsi que son lot de rebondissements et de révélations : la femme du Directeur couche avec un gardien, Abruzzi soudoyait Bellick, Scofield souffre de troubles "psychiatriques"...
Et l' "histoire" entre Michael et Sara continue !! Echappera-t-elle à la relation médecin / patient ?


1.10 : Sleight of Hand
Sc : Nick Santora. R : Dwight Little.

Les contrariétés de la semaine : Afin de récupérer les faveurs de Falzone (et de Bellick), Abruzzi tente une dernière fois de convaincre Scofield de lui dire où est Fibonacci. Mais Fibonacci est innocent et Michael n'est pas prêt à le livrer. Michael souhaite rencontrer Falzone lui-même ; Abruzzi parvient à lui obtenir un rendez-vous. , le leader des Noirs, a compris ce que faisaient Scofield et les autres : il parvient à se faire engager aux travaux et découvre le trou. Scofield finit par livrer Fibonacci, mais apprend par Abruzzi que la mafia surveille Veronica...
Le problème à résoudre de la semaine : Les nouveaux détenus en charge des T.P. vont bientôt poser un nouveau tapis. Et donc découvrir le trou creusé par Scofield et les autres...
L' avancée de l' enquête : La vice-présidente souhaite envoyer un de ses amis, Quinn, épauler les Agents des Services Secrets. Ce qu' apprécient peu les Agents. L. J. a trouvé refuge auprès de Veronica et Nick...

Mon avis : Un épisode un peu plus "mou" que d'habitude, avec moins de "rebondissements". Même s'il y en a tout de même. Mais ceux-ci s'avèrent moins passionants que ceux déjà vus précédemment. Dommage. A la fin de l' ép. tout rentre dans l' ordre. Ou presque...
Un épisode sans T-Bag. ou presque...
Et le romantique Michael, tel Jarod, offrit une fleur à la belle Doctoresse Sara, un peu déprimée par son anniversaire... Ce qui lui redonna le sourire...
Et Michael est toujours aussi diablement malin. D' une intelligence presque... démoniaque.